delagare & cie gare au théâtre

auteurs des éditions de la gare - initiale F

métie fakra

métie fakra

AUTOPORTRAIT A CHAUD (Juillet 2001)
Chaud c’est le contraire de moi. Je regarde mes textes froidement pour les travailler. Je déteste les contraintes, et plus que tout, celle du temps imparti. Et pourtant je me suis soumise à l’épreuve du Bocal, j’ai failli me noyer. Ce qu’il en ressort je crois, c’est que de la peur naît la tension. Celle d’écrire et qui persiste dans le texte.

nabile fares

nabile fares

AUTOPORTRAIT (Octobre 2001)
J’ai grandi sur la frontière du crime pour un autre songe que le meurtre ; et si vous aimez la guerre, il est encore temps de la faire vous-mêmes ! Où ? C’était en 1940, dans les anciennes colonies mais où ? Bah ! Encore où ?

noémie fargier

noémie fargier

Auteure et metteure en scène, Noémie Fargier étudie le théâtre et la philosophie en khâgne puis à l’université de Nanterre, et se forme au conservatoire du 9e arrondissement de Paris.
Elle a mis en scène plusieurs pièces courtes, a réalisé un court-métrage, et a reçu, en 2010, l’aide à la création du Centre national du Théâtre pour Une recrue, premier projet de la Compagnie Ascorbic.
Noémie Fargier est également cofondatrice de la No panic compagnie. Elle met en scène en 2012 leur deuxième création collective, Rona Ackfield, soutenue par l’association Beaumarchais-SACD.

floyd favel

floyd favel

Canada anglophone

frédéric ferrer

frédéric ferrer

loïc flameng

loïc flameng

PORTRAIT par Gilles Moraton (Février 2001)
Je suis né à Djelfa, Algérie, un mois de Juillet. En 1975, m’a-t-on dit. Enfin, quand je dis que je suis né, n’y voyez pas une volonté de ma part. C’est plutôt ma mère qui m’a expulsé de ses viscères dans un bain de sang, de liquides et de matières diverses que, sur le moment, vous me pardonnerez, je n’ai pas identifiées. N’allez pas croire que je suis morbide. Morbide, non. C’est comme ça ; la vie c’est surtout de l’organique, le reste n’est que littérature, faut pas rêver, surtout pas, faut surtout pas rêver. Donc, ce Juillet 1975, je suis né. D’un père diplomate et d’une mère cadre permanent du parti communiste français. (Ma mère a rencontré mon père lors d’une de ses obscures missions à Damas où elle effectuait son premier stage de maniement de la kalachnikov, ce n’est qu’après qu’ils ont eu l’idée de m’engendrer conjointement). Ensuite, ma foi, j’ai grandi comme j’ai pu, au milieu de la matière qui nous entoure, je veux dire ce monde de merde. C’est pour cette raison que j’ai eu une grenouille comme animal de compagnie et que j’ai commencé à écrire. Je n’ai pas grand-chose à rajouter sur moi parce que vraiment ça ne vaudrait pas la peine, je ne suis qu’une misérable particule destinée à disparaître dans la poussière du monde.

mercèdes fouda

mercèdes fouda

AUTOPORTRAIT A CHAUD (Juillet 2002)
Gemme leçon du corps Le soir ô fonds des boas Soit ! Qu’ils chantent les pleurs de Labiche Ose, aboie !
Houlà ! Dieu des chats ! Sœur que les k.o faibles accueillent Et que, levant du nord Porte de feuille en feuille.

cécile fraisse-bareille

cécile fraisse-bareille

France

AUTOPORTRAIT (avril 2017)

Le Bocal agité c’est comme un raz de marée créatif et inventif. Ça déplace l’intime au milieu d’une gare au théâtre. Ça ne tourne pas en rond. Ça te multiplie à d’autres. Ça t’empêche de croire que tu as fait le tour de la question. Ça agite ensemble une matière loin d’être grise. Ça crée des arcs-en-ciel entre ceux qui écrivent, ceux qui voient les mots et ceux qui savent les partager, en être le vecteur et les passeurs. Ça permet de comprendre que le théâtre est avant tout l’art de l’autre et de l’éphémère. Ça prouve que sans cet autre, je n’ai rien et je ne suis rien. Ça crée du lien. Ça stimule. Ça partage. Ça rencontre. Ça fait du théâtre tout de suite, ici et maintenant, pour tou.te.s, avec tou.te.s et par tou.te.s. Moi, sans l’autre, je ne suis personne. avec l’autre je tente d’être celle qui écrit (autrice) et qui met en scène (metteuse en scène).

Ici, dans ce trente-neuvième Bocal agité, j’ai écrit Suspensions, à partir d’une photo et d’un lieu dans Vitry, le pont du Port-à-l’Anglais.

Moi, je suis née une première fois le 15 juillet 1978, à Saint-Etienne. Et, depuis mes 17 ans, âge où j’ai vu Démons de Lars Noren au théâtre, je ne cesse de renaître. en regardant, lisant, écrivant et créant du théâtre. Ça fait plus de vingt ans que je suis engagée dans le théâtre, et quinze ans que j’en ai fait mon métier. Je travaille à partir des écritures théâtrales contemporaines. C’est ça qui me touche. Comme dans ce Bocal agité. et ça m’encourage. Pour comprendre, tisser, métisser et métamorphoser. J’écris et je construis du théâtre en m’interrogeant sur nos rituels de passage. dans Suspensions, je cherche à m’adresser à tous, en essayant d’écrire un théâtre que les adolescents d’aujourd’hui ne s’interdiront pas. Ça interpelle et ça exprime l’adolescence, au milieu de notre monde, comme il va.

carlos antonio franqui

carlos antonio franqui

AUTOPORTRAIT (Juillet 2001)
Né le 11 Mars 1956 à La Havane, Cuba. Auteur de plusieurs recueils de poésie, il parle de la nuit, de la perte et de l’absence, du vertige et de la déposition qui pourraient nous redonner un réel plus réel et plus vaste. Le théâtre l’intéresse comme l’unique lieu où l’enigme commune peut être échange avec la tribu, dans l’ignorance partagée.

franzobel

franzobel

Autriche

walter freitas

walter freitas

Belém - Brésil
BIO (Mai 2005) Il a tout d’abord été diplômé en Architecture et Urbanisme à l’Université de l’Amazônia. Son projet de fin de cycle était une proposition de réurbanisation des 600 maisons sur pilotis de la ville de Barca, à la périphérie de Belém. Depuis 1980, il participe à plusieurs formations musicales et compose de nombreux morceaux pour lui-même comme «Tuyabaé Cuaá» ou pour différents groupes et interprètes brésiliens. Il conçoit également le projet «Omami, Omami - luttes populaires en Amazonie», disque collectif soutenu par une ONG hollandaise dont il assure la direction artistique. Les bénéfices sont versés aux travailleurs ruraux. En 1987, il devient président de l’Association des Auteurs, Compositeurs, Interprètes et Musiciens de Pará. Pour le théâtre, il adapte plusieurs textes dont «Marajó» de Dalcidio Jurandir, en 1982 ou encore le roman «Tijuco, Leito de amores», en 1986. Cette même année, «Fiau Babau» comédie musicale qu’il a écrit pour les enfants et les adolescents avec marionnettes et acteurs est éditée et reçoit un prix. En 1998, il écrit et compose l’opéra «Dezmemorias» pour le 10ème anniversaire de la mort de Chico Mendes, qui a été édité par l’Institut des Arts de Pará (IAP) en 2003. En 2002 il écrit et compose l’opéra «Hànêreà - Légendes Amazoniennes». En 2004, il participe en tant qu’acteur, musicien et dramaturge au spectacle «Tambor de água» à l’IAP. Il appartient au Collectif d’Auteurs de l’Institut des Arts de la ville de Belém.